QSF déplore pour la énième fois l’attitude méprisante du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche vis-à-vis du CNESER et de ses élus.
Lundi 16 janvier, le CNESER aurait dû examiner en séance plénière le budget des universités et la répartition des dotations. Cette séance avait été reportée au mois de janvier pour la troisième année consécutive, alors que les conseils d’administration des universités ont déjà délibéré. Les documents qui auraient dû permettre aux membres du CNESER d’exprimer leur avis en connaissance de cause ont été envoyés dans la nuit du samedi au dimanche ! Ces documents ne permettaient en aucun cas de formuler un avis motivé, car ils ne comportaient que deux tableaux récapitulatifs, d’une page chacun. Aucune information sur les modalités des financements budgétaires et extrabudgétaires ainsi que sur les critères de répartition utilisés n’a été transmise au jour d’aujourd’hui par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Un tel procédé est inacceptable pour QSF. Les délais de transmission des documents et le caractère incomplet et partiel de ces derniers empêchent toute analyse sérieuse et sereine du projet de budget soumis au CNESER.
Les élus de QSF présents ont ainsi décidé de ne pas siéger et de ne pas signer les feuilles d’émargement, en participant ainsi avec les associations syndicales au boycott de la séance. QSF ne s’est pas associée cependant à la déclaration des syndicats, qui comportait des jugement de valeur sur le budget dans un document qui se voulait une motion de procédure, et alors même que les élus du CNESER demandaient au Ministère de disposer de tous les éléments d’information nécessaires à un examen détaillé et argumenté du budget.
QSF exige que l’ensemble des documents concernant le budget universitaire et la répartition des moyens soit transmis dans les meilleurs délais aux membres du CNESER, pour qu’ils puissent disposer du temps nécessaire à leur étude, avant la prochaine réunion.
QSF réclame à nouveau le respect qui est dû à tout représentant élu et plus généralement à tout membre d’un organe régi par la loi.