QSF rejette les propositions de la Conférence des présidents d’université (CPU) sur l’ « évolution des statuts et carrières des enseignants-chercheurs » en date du 19 février 2009. QSF observe que, au-delà des intentions affichées, le dispositif préconisé revient à attribuer aux mêmes instances locales le pouvoir d’administrer l’institution et celui de gérer les carrières des universitaires ; QSF en a maintes fois dénoncé les inconvénients.
QSF a pris connaissance avec intérêt des propositions formulées par les députés Claude Goasguen, Benoist Apparu et Daniel Fasquelle. Si QSF approuve les dispositions visant à garantir à l’enseignant-chercheur le droit d’un service statutaire de 128 h CM ou 192 h TD, QSF demande qu’au moins 50 % des promotions relève de la compétence du CNU.
QSF réitère son opposition au dispositif dit de mastérisation des concours dans la conception actuellement retenue par les pouvoirs publics.